Notre actualité

Dimanche 16 février 2020 – Néhémie 9 : la prière du peuple

Néhémie 9 présente la prière du peuple.

Un temps de préparation à la prière

Les versets 1-5 montrent que les gens sont déterminés à répondre à la loi qu’ils viennent d’entendre. Il y a un cadre de préparation pour la prière. C’était le 24e jour alors que la fête s’était terminée le 22e. Ceux qui sont restés l’ont fait par un choix délibéré d’obéir à la loi ; cette obéissance se retrouve dans le processus décrit au verset 3 : d’abord la lecture de la loi, puis la confession et enfin l’adoration. Le culte a été construit sur la parole. Dans les versets 4-5, les lévites appellent ensuite le peuple à la prière.

La prière :

– d’abord, un rappel des bénédictions de Dieu

Les versets 6-38 présentent la prière faite qui rappelle les moments historiques : – la création (v. 6), – Abraham (vv. 7-8), – l’Exode (vv. 9-12), – le Sinaï (vv. 13-14), – le désert (vv. 15ff.), – la conquête de la terre (vv. 22-25), – les juges et suivants (vv. 26ff.).

Cette prière présente également les dons de la grâce aux versets 6-15 centrés sur Dieu en tant que créateur et rédempteur.
Dans la «section de la rédemption», la prière met en évidence : Rédemption et alliance (vv. 7-8 ). La racine de l’alliance est l’élection : « qui a choisi Abram » (v. 7). Le souci de l’alliance est le pays (v. 8b) et le peuple -sa postérité- (v. 8c). L’ancre de l’alliance est la fidélité : «tu as agi de façon à respecter ton engagement» (v. 8d). Rédemption et jugement (vv. 9-11) : la délivrance du peuple de Dieu implique le jugement de ses ennemis. Le verset 12 montre que Dieu est présent pour conduire son peuple. La rédemption est aussi marquée par la révélation de la loi de Dieu (vv. 13-14 ) ; elle est également accompagnée de l’attention de Dieu (v. 15).

ensuite, un rappel de la rébellion du peuple

La bonté de Dieu est démontrée dans les versets 16-31. Le mot « cependant » introduit la rébellion du peuple et la patience et la provision de Dieu (vv. 16-25). Ce passage nous dit où doit être notre espérance: « Mais toi, tu es… » (v. 17b). Notre espoir n’est pas de nier ou d’expliquer notre rébellion, mais simplement de nous confier dans la patience de Dieu. Se souvenir de ce contexte conduit à une observation importante : les dons de Dieu ne sont pas un signe de notre justice.

Les versets 26-31 continuent à parler de rébellion du peuple – et de la sévérité et de la bonté de Dieu pendant la période des juges. C’est un peuple qui échoue perpétuellement dans sa fidélité de base à l’alliance. Le peuple a survécu grâce à la compassion de Dieu.

Enfin, un appel à Dieu

La dernière partie de la prière contient la demande du peuple (vv 32-37), qui est composée d’un cri pour la miséricorde (v. 32), la confession de que Dieu a bien agi (vv. 33-35) et leur condition d’esclaves (vv. 36-37).
La prière se termine de manière descriptive, comme pour dire: « C’est notre situation. » Cependant, c’est une pétition implicite à la lumière de tout ce qui a été dit.

Ils demandent à Dieu de ne pas les abandonner.

Nous aussi devons passer en revue notre histoire et y voir ce Dieu a fait ; et en conséquence, faire confiance en lui pour conduire notre vie.

Dimanche 9 février 2020 – Néhémie 8 : l’effet de la lecture de la loi

Néhémie 8 est marqué par l’effet de la lecture de la loi sur le peuple. Ce chapitre nous apprend également quelques leçons :

Prendre plaisir d’entendre la parole (vv. 1-6 )

Le public est composé d’hommes, de femmes et de tous ceux qui peuvent écouter avec compréhension. Cette audition est marquée par:

  • la patience (3a) – environ cinq heures de lecture et de prédication ;
  • l’attention (3b) – un véritable intérêt et désir pour la Parole de Dieu ;
  • la révérence (5) – leur posture est une marque de respect pour cette Parole ; et 
  • l’adoration (6) – l’étude des Écritures ne doit pas dégénérer en un intellectualisme stérile, elle doit toujours conduire à la louange et à l’action de grâce à Dieu.

Enseigner pour la compréhension de la parole (vv. 7-8)

Les Lévites ont circulé parmi le peuple, faisant peut-être une exposition de la Parole en petits groupes ou encore faisant pour certains la traduction en araméen. Mais il est le plus plausible qu’il s’agissait d’expliquer le sens. L’intention, en tout cas, est de rendre la Parole de Dieu claire, de mettre en évidence la perspicacité qu’elle détient et de rendre ses applications évidentes.

Équilibrer la réponse à la parole (vv. 9-12 )

Cette assemblée a eu lieu le premier jour du 7e mois (v. 2), qui était la « fête des trompettes ». Les pleurs du peuple (v. 9) peuvent avoir été versés sur le péché exposé à travers la lecture de la loi. Les pleurs et la tristesse du verset 9 sont contrebalancés par la joie du verset 12. Ils ont célébré « parce qu’ils comprenaient les mots qui leur avaient été communiqués ». C’est une joie de tous, et non une joie égoïste (v. 10b). Trois fois, on dit aux gens que le jour est « saint » (vv 9, 10, 11) et on leur ordonne d’être joyeux. Un équilibre d’émotions en réponse à la Parole de Dieu.

Vivre sous le contrôle de la parole (vv. 13-18)

Les chefs de famille se sont réunis pour une étude biblique continue (v. 13). Ils ont trouvé écrit dans la loi les règlements concernant la Fête des Tabernacles, et ils les mettent en pratique.
Les tentes devaient forcer Israël à se souvenir de leur existence à la sortie d’Egypte, de leur voyage dans le désert, pour rappeler à quel point la vie était fragile. Au moment de ce qui était aussi une fête de la moisson, ils se souviennent que la vie peut être un désert ; ils se souviennent aussi que, qu’il s’agisse de la manne dans Exode 16 ou qu’il s’agisse de la moisson dans la Terre, leur seul soutien vient de Dieu.

Ils ne doivent jamais oublier le temps du désert et Celui qui les a soutenus.

Dimanche 2 février 2020 – Néhémie 7, un chapitre de transition

Néhémie 7 est un chapitre de transition. Le temple, l’autel, les murs ont été reconstruits. Néhémie 7.4 dit : La ville était large et grande, mais les habitants étaient peu nombreux et aucune maison n’avait été reconstruite. Dieu l’a construite pour qu’elle soit remplie. On peut imaginer Néhémie se demander : « Quel est le prochain pas ? » Néhémie va d’abord prendre soin de ceux qui sont là, jusqu’à la fin du livre, Néhémie trouve un moyen de peupler la cité de Dieu.  Ce chapitre 7 nous décrit la suite car la mission de Néhémie n’est pas terminée. Ce livre n’est pas seulement la construction de murs, mais la construction de personnes. Voyons donc ce que Néhémie fait ensuite.

Néhémie nomme de nouveaux dirigeants

Néhémie nomme de nouveaux dirigeants (vv. 1-3). Il met Hanani et Hananiah en place. Quelles sont les deux choses qu’il dit à propos de ses nouveaux dirigeants ? Ils craignent Dieu et ils sont fidèles. Néhémie met donc en place le bon leadership.

Néhémie veille à la sécurité de la ville

La deuxième chose qu’il fait : s’occuper de la sécurité de la ville (verset 4). Les murs sont en place, mais les ennemis n’ont pas abandonné leurs projets.

Néhémie se préoccupe des personnes

La troisième chose que Néhémie fait : s’occuper des gens (versets 5-59). Si l’on veut favoriser la construction des personnes, il faut d’abord les connaître les personnes ; c’est la raison de ce recensement : identification et localisation des personnes.
Néhémie 7.5 dit : Mon Dieu m’a mis à cœur de rassembler les nobles, les magistrats et le peuple pour les dénombrer. J’ai trouvé le registre généalogique des premiers Israélites revenus de déportation et j’y ai vu écrit ce qui suit. En d’autres termes, c’était la cité de Dieu et il fallait prendre soin des gens.

Néhémie se débarrasse des dirigeants infidèles

Une quatrième chose que Néhémie fait : se débarrasser des dirigeants infidèles (61-65). Ils ont donc été autorisés à rester parmi le peuple de Dieu, mais plus en tant que dirigeants parce qu’ils avaient été désobéissants et infidèles.

Le don sacrificiel des dirigeants et du peuple

La cinquième et dernière action :  le don sacrificiel des dirigeants et du peuple (versets 66-73). Néhémie déclare publiquement qu’il allait donner au Seigneur, puis les dirigeants et le peuple donnent de manière sacrificielle, ils ont tous embrassé le projet.

*

Voici quelques leçons de Néhémie, leader qui porte son regard vers Christ :

  1. Les dirigeants connaissent leur mission et sont irrévocablement déterminés à la réaliser.
  2. Les dirigeants connaissent les personnes et sont déterminés à prendre soin d’elles.
  3. Les leaders se multiplient et mobilisent la prochaine génération de leaders qualifiés.

On retrouve l’idée de peupler la cité de Dieu dans la parabole du grand banquet : le Seigneur envoie ses serviteurs pour remplir sa table.
Jésus a appelé ses disciples, il les a préparé, puis il les a envoyé pour accomplir la tâche d’évangélisation. Peu avant de monter au ciel, Jésus a donné la Grande Commission : “allez faites des nations des disciples”, autrement dit, allez peupler la cité de Dieu.

Dimanche 26 janvier 2020 – « Soyez donc les imitateurs de Dieu. »

Paul a dit dans Éphésiens 5.1a : «Soyez donc les imitateurs de Dieu» comme un principe général. La Bible dit que Salomon a demandé à Dieu la sagesse pour gouverner le peuple d’Israël. La connaissance est une accumulation mentale de faits. La sagesse est la capacité d’utiliser correctement les connaissances dans la vie. L’une des caractéristiques de ceux qui imitent Dieu est qu’ils possèdent la sagesse. Éphésiens 5.15-17 nous enseigne à marcher avec sagesse.

Le risque de marcher follement

Paul avertit les chrétiens qu’ils doivent marcher dans la sagesse, parce qu’ils peuvent aussi marcher d’une manière « folle ». Cela peut arriver lorsqu’ils ne croient pas complètement en Dieu, lorsqu’ils désobéissent, mais aussi lorsqu’ils désirent de mauvaises choses.

Paul nous montre deux façons pour les chrétiens de marcher avec sagesse.

1/ L’usage du temps (5.16)

Premièrement, les chrétiens marchent dans la sagesse en utilisant au mieux le temps, parce que les jours sont mauvais. Nous devons adorer et servir à Dieu au mieux de nos capacités. Nous devons parler aux autres de l’espérance que nous avons trouvé en Jésus-Christ. Nous devons vivre en tant que sel et lumière devant un monde qui regarde.

2/ Comprendre la volonté du Seigneur (5.17)

C’est l’exemple et l’enseignement de Jésus : « Père, si tu veux, ôte cette coupe de moi. Néanmoins, que ta volonté soit faite, et non la mienne » (Luc 22:42) et « Que ta volonté soit faite, sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6: 10b).
De plus, en cherchant à le découvrir, il est essentiel de faire la distinction entre sa volonté «générale» qui se trouve dans les Écritures et sa volonté «particulière» que nous discernons à partir des principes généraux trouvés dans l’Écriture, avec réflexion et prière ; et même avec le conseil des croyants mûrs et expérimentés.

Quelle est la volonté de Dieu ?

La Bible nous informe, parmi autres choses, que la volonté de Dieu est que nous soyons :

  • sauvés (1 Timothée 2.3-4),
  • remplis de l’Esprit (Éphésiens 5:18),
  • sanctifiés (1 Thessaloniciens 4.3a),
  • soumis (1 Pierre 2.13-15) (La volonté de Dieu peut inclure la souffrance (1 Pierre 3.17)),
  • que nous soyons reconnaissants (1 Thessaloniciens 5.18)

*
Imitons Dieu, engageons-nous à marcher dans la sagesse. Cela signifie que nous devons faire le meilleur usage du temps et que nous devons comprendre la volonté du Seigneur.

Rencontres au féminin – dimanche 26 janvier à partir de 12:30

La question de la place et de l’engagement des chrétiens dans la société est importante et récurrente. Elle peut être abordée sous plusieurs aspects : – la dimension professionnelle, – la dimension familiale, – la dimension ecclésiale, …

Aussi, notre église organise une :

Rencontre pour les jeunes femmes 
dimanche 26 janvier 2020 à partir de 12:30
à l’Église de Cenon
Repas en commun suivi d’échanges sur le thème :

Place et engagement
des jeunes chrétiennes dans notre société

Comment questionner les enjeux de notre société contemporaine,
la libération des mœurs, notre libre arbitre, notre éducation
à la lueur de liberté en Christ ?

Pour cette rencontre, plusieurs supports de discussion sont proposés.

– Film

Speakerine – Série télévisée Arte/La 5
1962, dans les studios de la RTF, la célèbre speakerine Christine Beauval, tantôt adulée, tantôt décriée. Véritable icône du petit écran jusqu’alors protégée, symbole de l’évolution de la femme dans la société de l’époque, Christine doit faire face à une violence à laquelle elle n’était pas préparée. Entre luttes, trahisons et jeux politiques, rien ne lui sera épargné dans ce monde de la télévision instrumentalisé par le pouvoir.

– Livres

-> Les héroïnes bibliques : quelles inspirations ou modèles pour nous aujourd’hui
-> L’éducation des filles par François Mauriac

– Jeux

-> S’aimer / Semer – de Gaëlle Arnaud ; Édition pour l’amour de Dieu

Le jeu « M » S’aimer et Semer nous propose de partager la manière avec laquelle on vit sa foi. Pas besoin de connaissance pour dire avec ses propres mots ce que nous apporte l’Évangile.
A partir de 14 ans, ce jeu séduira les adolescents par les tactiques possibles pour rejoindre les stations piochées au début du jeu. Les adultes seront touchés par la profondeur des questions qui nous demandent de nous dévoiler un peu pour faire grandir ceux avec qui l’on jouera.

 

-> Les villageois de Baobila de Nicolas Fouquet ; Illustrations de Florimon Mochel – Pour le SEL Edition Ligue Lecture de la Bible
Jeu semi coopératif
Vous êtes un villageois de Baobila, une communauté rurale d’un pays en développement en Afrique noire. Les années passent. La vie y est dure et les circonstances ne vous épargnent pas. Néanmoins, vous faites tout ce qui est en votre pouvoir pour surmonter les difficultés. Entre coopération et individualisme, entre éthique et pragmatisme, ferez-vous les bons choix et arriverez-vous à sortir de la pauvreté ?
Évocation des problématiques politiques (maladie, sécheresse, corruption,…). Face à toutes ces situations, vous aurez le choix de jouer seul ou de faire appel à la communauté (les autres joueurs) pour différents dons ou échanges.

 

-> Paulus, Sur les pas de l’apôtre de Bord et Sophie BiriJulien – Illustrations de Dogan Otzel – Editions Mane Jeu coopératif

Une manière originale de découvrir saint Paul et de construire avec lui l’Église. A votre tour de jeu, vous prendrez la place de l’apôtre Paul : se déplacer, prêcher et construire des églises. Vous risquerez, vous aussi d’être aveugle. Tous les joueurs devront alors collaborer pour parvenir à édifier les églises des villes de Corinthe, Éphèse, Philippes et tant d’autres lieux !

Pour toute question, n’hésitez pas à contacter : Myriam MARY – 06 64 85 34 27

Dimanche 19 janvier 2020 – Jésus est la lumière du monde.

Jésus est la lumière du monde ! Nous devons garder cette vérité à l’esprit en lisant Éphésiens 5. Le verset 1 nous dit : «Soyez donc les imitateurs de Dieu.» L’analyse du concept d’imitation de Dieu dans Éphésiens 5.8-14 nous enseigne à marcher dans la lumière.

L’exposition de la lumière (vv. 5.8-10)

Tout d’abord, Paul a dit au verset 8a que le chrétien a expérimenté un changement et qu’il est devenu lumière : «Autrefois, en effet, vous étiez ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur.» Jésus aussi a dit dans Matthieu 5.14a que les chrétiens sont la lumière du monde.

À partir de ce constat Paul dit aux chrétiens: «Marchez comme des enfants de lumière» (8b) et ensuite il donne les caractéristiques de la lumière au verset 9: « car le fruit de la lumière consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité.»

Enfin, afin d’encourager les croyants à marcher dans la lumière en exposant la lumière, Paul a dit au verset 10 : « Examinez ce qui est agréable au Seigneur ». En d’autres termes, lorsque les chrétiens montrent ce qui est bon, juste et vrai, ils vont prouver qu’ils sont ce qu’ils sont prétendent être : des enfants de Dieu et de la lumière.

L’exposition des ténèbres (vv. 5.11-14a)

Marcher dans la lumière signifie exposer les ténèbres. Au verset 11, Paul dit « et n’ayez rien de commun avec les œuvres stériles des ténèbres, mais plutôt dénoncez-les ».

Cette idée est renforcée par le verset 12 : « En effet, ce que ces gens font en secret, il est honteux même d’en parler. » Les chrétiens ne doivent plus faire ce qu’ils ont fait jadis. Les chrétiens ne doivent pas non plus prendre part aux œuvres infructueuses des ténèbres. Au contraire, les chrétiens doivent les exposer.

Mais comment faire cela ?
Parfois, nous le faisons simplement par notre présence. Cependant, à d’autres moments, nous devons prendre la parole. Lorsque les non-croyants disent des choses contraires à la vérité de Dieu, il convient de les corriger et de leur expliquer la parole de Dieu.

L’exhortation des incroyants (v. 5. 14)

Finalement, marcher dans la lumière, c’est exhorter les non-croyants. Paul dit au verset 14 : « C’est pourquoi il est dit : Réveille-toi, toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ resplendira sur toi.»
« Toi qui dors » décrit chaque incroyant qui marche dans les ténèbres, qui produit « des œuvres infructueuses des ténèbres », qui ignore son état de désarroi et son destin tragique. C’est pourquoi en marchant dans la lumière il faut exhorter les non-croyants à « s’éveiller », à se repentir. C’est un appel à l’incroyant de se détourner des voies mortes du péché.
« Le Christ resplendira sur toi » est la bonne nouvelle de l’évangile selon laquelle Dieu offre un remède à tout pécheur qui se repent du péché et croit au Seigneur Jésus-Christ, le Sauveur des pécheurs.


Nous imitons Dieu en marchant dans la lumière. Nous marchons dans la lumière en exposant la lumière, en exposant les ténèbres et en exhortant les non-croyants. Engageons-nous à le faire chaque jour de manière à refléter la lumière de Dieu qui est en nous. Proverbes 4.18 résume les paroles de l’apôtre Paul: « Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante dont l’éclat va croissant jusqu’au plein jour. »

 

Après les repas ….

A la suite de notre discussion de dimanche dernier (12 janvier 2020), plusieurs idées ont émergé. L’une d’entre elles : prolonger le repas fraternel mensuel (2nd dimanche de chaque mois) par une discussion, une conférence, un concert, …

Aussi, voici les thèmes proposés pour les après-repas cenonnais.

Mois Thème
9 février 2020 Préparation du dimanche de Pâques : toutes les bonnes volontés sont les bienvenues pour organiser un beau dimanche de Pâques
8 mars 2020 Assemblée Générale de notre association cultuelle Eglise Réformée Évangélique de la Gironde
12 avril 2020 Dimanche de Pâques : une date importante dans notre calendrier liturgique
10 mai 2020 Visite d’une ONG
14 juin 2020 Compte-rendu du Synode national
13 septembre 2020 Préparation de la fête de Noël : toutes les bonnes volontés sont les bienvenues pour organiser une belle fête de Noël
11 octobre 2020 Visite d’une ONG
8 novembre 2020 Dimanche de l’Eglise Persécutée

 

Dimanche 12 janvier 2020 – « Imiter Dieu »

Éphésiens 5.1-7 est le seul passage biblique que nous dit d’imiter Dieu. Qu’est-ce que cela veut dire ? Comment les chrétiens peuvent-ils imiter Dieu ?

Le précepte général : imiter Dieu

Paul commence en présentant le précepte général : «Soyez donc les imitateurs de Dieu…». Imiter Dieu est l’action résultante de ce que Paul présente au chapitre 4.25-32.
Mais il donne aussi un motif pour imiter Dieu : les chrétiens ont le statut d’enfants bien-aimés de Dieu. En tant que ses enfants, nous devons imiter notre Père céleste.

Le commandement spécifique : marchez en amour

Paul a dit au verset 2 : « marchez en amour…. » Cela signifie mettre en pratique ce que Paul avait enseigné dans Ephésiens 4.25-32 : remplacer
          (1) le mensonge par la vérité,
          (2) la colère injuste par la colère juste,
          (3) le vol par un travail honnête,
          (4) le discours corrosif par un discours édifiant, et
          (5) les caractéristiques pécheresses par des caractéristiques de piété.
La motivation pour cela est de suivre l’exemple de Christ.

Les applications pratiques

Paul a donné deux applications pratiques, l’une négative et l’autre positive.

Tout d’abord, les versets 3 et 4a présentent les interdictions.
Les chrétiens qui imitent Dieu en marchant en amour ne doivent pas se livrer à des activités impures. Certaines de ces activités sont assez claires, telles que l’immoralité sexuelle. Des activités telles que des discussions insensées ou des blagues grossières figurent sur la liste parce qu’elles encouragent la venue d’infractions les plus graves. Paul veut donc que les chrétiens fassent attention aux interdictions.

Ensuite, Paul dit au verset 4b d’avoir de paroles d’actions de grâces. C’est remplacer les pensées et les actes pécheurs par des pensées sur le pardon de Dieu, sa miséricorde, sa grâce. Des pensées allant dans ce sens produiront actions de grâce pour les bénédictions de Dieu dans la vie du croyant.

Deux avertissements particuliers

Paul donne deux avertissements aux personnes qui ne marchent pas en amour.

Tout d’abord, au verset 5, il y a la perte d’héritage.
Paul parle de ceux qui prétendent être chrétiens sans l’être vraiment. Il met en garde les gens qui veulent les avantages de la vie éternelle, mais ne veulent pas abandonner leur péché.

Ensuite, au verset 6, il y a la réception de la colère.
Ce qui est intéressant est que la colère de Dieu est au présent. Et, bien sûr, il y a la future colère de Dieu qui sera déversée sur ceux qui ne se repentent jamais de leurs péchés, ni croient en Jésus-Christ. Ils feront l’expérience de la juste colère d’un Dieu saint et tout-puissant.

La dernière exhortation

Paul dit au verset 7: «N’ayez donc aucune part avec eux ! »
Les chrétiens sont mis de côté par Dieu pour Dieu et ils doivent l’imiter en la manière dont ils vivent leur vie quotidienne.


Par conséquent, lorsque nous marchons en amour, nous imitons Dieu. Nous devons répéter ses actions, faire écho à son discours, reproduire son comportement. Pour cela nous devons passer du temps avec lui dans la prière, l’étude biblique, et dans l’adoration. Ce n’est qu’en passant du temps avec Dieu que nous imiterons Dieu.
Nous avons besoin de personnes qui ressemblent à Dieu aujourd’hui.

Dimanche 5 janvier 2020 – La visite des « mages »

Parfois, nous pensons bien connaître les histoires bibliques alors qu’en fait, nous avons beaucoup d’idées reçues. Une des histoires bibliques très marquée de cette façon est la visite des mages en Matthieu 2.1-12. En relisant ce passage nous pouvons mieux le comprendre.

Des idées fausses sur les sages.

Il y a au moins trois idées fausses courantes sur les Mages qui se perpétuent chaque Noël par des chants, des pièces de théâtre et des crèches.

Tout d’abord, c’est leur nombre. Combien étaient-ils ?
Traditionnellement, nous pensons qu’ils étaient trois ; mais la Bible ne dit nulle part leur nombre. L’idée du chiffre trois vient peut-être des trois types de cadeaux : l’or, l’encens et la myrrhe.

Ensuite, c’est leur titre. Les Écritures ne les appelle pas des « rois ».
Certains passages de l’Ancien Testament, comme Psaume 72.10, 15 ou Ésaïe 49.7, parlent de rois apportant des cadeaux au Rédempteur d’Israël. Mais Matthieu les appelle «mages», c’est à dire des savants. Le seul roi présent lors de cette visite était Jésus!

Finalement, c’est le moment de leur visite. Ils ne sont pas arrivés le jour de la naissance de Jésus.
Matthieu donne deux informations pour cela. Le verset 11 indique clairement que Marie et l’enfant étaient dans «la maison». Au verset 7, Hérode demande aux mages quand ils ont vu l’étoile ; au verset 16, tous les garçons de Bethléem, agés de 0 à 2 ans ont été tués. Cela montre qu’ils sont venus environs 2 ans ans après la naissance de Jésus.

Les cadeaux des sages.

Le cœur de cette histoire, c’est le moment ou Jésus a été reconnu et adoré en tant que roi par des gentils. Ils se prosternent en adoration devant Jésus en apportant des offrandes !
Soit cette scène est la plus ridicule de l’histoire humaine ; soit ce bébé est l’homme-Dieu ! Et si tel est le cas, la réponse des sages est la seule réponse appropriée.

Les cadeaux des sages (or, encens et myrrhe) étaient très importants : ils étaient dignes d’un roi ! À l’insu des mages, chacun de leurs cadeaux signifiait plus que ce qu’ils auraient probablement pu comprendre.
On y voit aussi le contraste avec l’élite religieuse qui ne s’est pas aperçu de la naissance de Jésus.

Trois exemples des sages.

-> la révélation spéciale

La révélation générale ne pouvait pas emmener les mages plus loin. Ils avaient besoin d’une révélation spéciale pour trouver réellement l’enfant-roi. Les mages ont vu quelque chose dans les étoiles qui les a amenés à rechercher le Christ ; mais ils ne l’ont trouvé qu’après avoir entendu les paroles du prophète Michée annonçant qu’il devait naître à Bethléem.

-> la connaissance sans les actions

Ce sont des « gentils » adorent le Messie promis depuis longtemps, à la place des principaux prêtres et scribes qui étaient au courant qu’il allait venir. Ils ont pu dire aux mages à quel endroit le Messie devait naître ; mais aucun d’eux n’est allé à Bethléem pour adorer Jésus. C’est la folie d’avoir la connaissance sans passer à l’action.
Nombreux sont ceux qui pourraient expliquer l’histoire de l’Évangile, mais qui n’ont jamais personnellement placé leur foi en Jésus-Christ le Seigneur. Quelle tragédie!

-> la priorité du culte

Ce texte montre la priorité du culte. Comment devons-nous adorer Jésus ? Suivez le modèle des mages en adorant le Christ comme le roi devant lequle tout genou fléchira, le grand souverain sacrificateur qui a offert le sacrifice pour le péché pour toujours et le Sauveur enseveli et ressuscité.
Il est digne de notre adoration aujourd’hui et pour toute l’éternité !

Formapré (24 & 25 janvier 2020) : Sagesse et poésie dans l’Ancien Testament

La prochaine session aura lieu les 24 et 25 janvier prochain (2020) ; elle sera animée par Gordon MARGERY.

Le thème de cette session est les livres poétiques et de sagesse dans la Bible.
Une occasion de découvrir ou de redécouvrir la sagesse de Dieu pour notre vie. Une occasion de voir comment dans les psaumes, les hommes prient Dieu en vérité, en transparence, sans rien cacher de leur sentiment, de leur colère, de leur abattement ou de leur joie.

Pour avoir davantage d’informations, vous pouvez consulter la page suivante Formapré – Bordeaux – programme 2019-2020.

Coordination administrative et pédagogique : Patrick MEZERGUE (bordeaux@formapre.org)

Gordon MARGERY
Né à Londres en 1947, Gordon Margery a rejoint OM France en 1969. Successivement responsable d’équipe, pasteur-pionnier, et pasteur d’une Église multiculturelle, il est depuis 2009 pasteur d’une Église pionnière en Seine-et-Marne. Enseignant à l’Institut Biblique de Genève, il est membre du Conseil de l’Association évangélique d’Églises baptistes de langue française. Marié à Avril depuis 1974, il a trois enfants et deux petits-enfants.
(source : TGC Evangile 21)