Dimanche 9 février 2020 – Néhémie 8 : l’effet de la lecture de la loi

Néhémie 8 est marqué par l’effet de la lecture de la loi sur le peuple. Ce chapitre nous apprend également quelques leçons :

Prendre plaisir d’entendre la parole (vv. 1-6 )

Le public est composé d’hommes, de femmes et de tous ceux qui peuvent écouter avec compréhension. Cette audition est marquée par:

  • la patience (3a) – environ cinq heures de lecture et de prédication ;
  • l’attention (3b) – un véritable intérêt et désir pour la Parole de Dieu ;
  • la révérence (5) – leur posture est une marque de respect pour cette Parole ; et 
  • l’adoration (6) – l’étude des Écritures ne doit pas dégénérer en un intellectualisme stérile, elle doit toujours conduire à la louange et à l’action de grâce à Dieu.

Enseigner pour la compréhension de la parole (vv. 7-8)

Les Lévites ont circulé parmi le peuple, faisant peut-être une exposition de la Parole en petits groupes ou encore faisant pour certains la traduction en araméen. Mais il est le plus plausible qu’il s’agissait d’expliquer le sens. L’intention, en tout cas, est de rendre la Parole de Dieu claire, de mettre en évidence la perspicacité qu’elle détient et de rendre ses applications évidentes.

Équilibrer la réponse à la parole (vv. 9-12 )

Cette assemblée a eu lieu le premier jour du 7e mois (v. 2), qui était la « fête des trompettes ». Les pleurs du peuple (v. 9) peuvent avoir été versés sur le péché exposé à travers la lecture de la loi. Les pleurs et la tristesse du verset 9 sont contrebalancés par la joie du verset 12. Ils ont célébré « parce qu’ils comprenaient les mots qui leur avaient été communiqués ». C’est une joie de tous, et non une joie égoïste (v. 10b). Trois fois, on dit aux gens que le jour est « saint » (vv 9, 10, 11) et on leur ordonne d’être joyeux. Un équilibre d’émotions en réponse à la Parole de Dieu.

Vivre sous le contrôle de la parole (vv. 13-18)

Les chefs de famille se sont réunis pour une étude biblique continue (v. 13). Ils ont trouvé écrit dans la loi les règlements concernant la Fête des Tabernacles, et ils les mettent en pratique.
Les tentes devaient forcer Israël à se souvenir de leur existence à la sortie d’Egypte, de leur voyage dans le désert, pour rappeler à quel point la vie était fragile. Au moment de ce qui était aussi une fête de la moisson, ils se souviennent que la vie peut être un désert ; ils se souviennent aussi que, qu’il s’agisse de la manne dans Exode 16 ou qu’il s’agisse de la moisson dans la Terre, leur seul soutien vient de Dieu.

Ils ne doivent jamais oublier le temps du désert et Celui qui les a soutenus.