Dimanche 16 février 2020 – Néhémie 9 : la prière du peuple

Néhémie 9 présente la prière du peuple.

Un temps de préparation à la prière

Les versets 1-5 montrent que les gens sont déterminés à répondre à la loi qu’ils viennent d’entendre. Il y a un cadre de préparation pour la prière. C’était le 24e jour alors que la fête s’était terminée le 22e. Ceux qui sont restés l’ont fait par un choix délibéré d’obéir à la loi ; cette obéissance se retrouve dans le processus décrit au verset 3 : d’abord la lecture de la loi, puis la confession et enfin l’adoration. Le culte a été construit sur la parole. Dans les versets 4-5, les lévites appellent ensuite le peuple à la prière.

La prière :

– d’abord, un rappel des bénédictions de Dieu

Les versets 6-38 présentent la prière faite qui rappelle les moments historiques : – la création (v. 6), – Abraham (vv. 7-8), – l’Exode (vv. 9-12), – le Sinaï (vv. 13-14), – le désert (vv. 15ff.), – la conquête de la terre (vv. 22-25), – les juges et suivants (vv. 26ff.).

Cette prière présente également les dons de la grâce aux versets 6-15 centrés sur Dieu en tant que créateur et rédempteur.
Dans la «section de la rédemption», la prière met en évidence : Rédemption et alliance (vv. 7-8 ). La racine de l’alliance est l’élection : « qui a choisi Abram » (v. 7). Le souci de l’alliance est le pays (v. 8b) et le peuple -sa postérité- (v. 8c). L’ancre de l’alliance est la fidélité : «tu as agi de façon à respecter ton engagement» (v. 8d). Rédemption et jugement (vv. 9-11) : la délivrance du peuple de Dieu implique le jugement de ses ennemis. Le verset 12 montre que Dieu est présent pour conduire son peuple. La rédemption est aussi marquée par la révélation de la loi de Dieu (vv. 13-14 ) ; elle est également accompagnée de l’attention de Dieu (v. 15).

ensuite, un rappel de la rébellion du peuple

La bonté de Dieu est démontrée dans les versets 16-31. Le mot « cependant » introduit la rébellion du peuple et la patience et la provision de Dieu (vv. 16-25). Ce passage nous dit où doit être notre espérance: « Mais toi, tu es… » (v. 17b). Notre espoir n’est pas de nier ou d’expliquer notre rébellion, mais simplement de nous confier dans la patience de Dieu. Se souvenir de ce contexte conduit à une observation importante : les dons de Dieu ne sont pas un signe de notre justice.

Les versets 26-31 continuent à parler de rébellion du peuple – et de la sévérité et de la bonté de Dieu pendant la période des juges. C’est un peuple qui échoue perpétuellement dans sa fidélité de base à l’alliance. Le peuple a survécu grâce à la compassion de Dieu.

Enfin, un appel à Dieu

La dernière partie de la prière contient la demande du peuple (vv 32-37), qui est composée d’un cri pour la miséricorde (v. 32), la confession de que Dieu a bien agi (vv. 33-35) et leur condition d’esclaves (vv. 36-37).
La prière se termine de manière descriptive, comme pour dire: « C’est notre situation. » Cependant, c’est une pétition implicite à la lumière de tout ce qui a été dit.

Ils demandent à Dieu de ne pas les abandonner.

Nous aussi devons passer en revue notre histoire et y voir ce Dieu a fait ; et en conséquence, faire confiance en lui pour conduire notre vie.