Dimanche 14 juillet 2019

Dans Colossiens 4.2-18, Paul finit cette lettre en écrivant sur la façon dont nous devons parler et en mentionnant quelques personnes, en tant que nouvelle humanité.

LES DISCOURS DES PERSONNES

Le premier type de discours que Paul adresse est la façon dont nous parlons à Dieu (v. 2). Par rapport à la prière il faut persévérer, y veiller et la faire d’un coeur reconnaissant. Est-ce que la prière reconnaissante sort de votre bouche ? C’est une caractéristique de la nouvelle humanité.

Le deuxième type de discours que Paul adresse est la façon dont nous parlons pour l’évangile (4.3-4). Paul demande la prière spécifique pour que l’Évangile se répande. C’est une prière en soumission à l’agenda de Dieu, pour que l’évangile soit rendu clair.

Le troisième type de discours que Paul adresse est la façon dont nous parlons aux autres (4.5-6). La préoccupation de Paul se tourne vers ceux qui ne font pas partie de l’Église. La réputation de l’Évangile dépend de votre conduite en dehors des portes de l’église. Il faut profiter les occasions et avoir des paroles assaisonnées.

Lorsque Jésus commence à travailler dans nos vies, il modifie notre discours. Il nous donne envie de parler avec lui et de parler de lui. Il fournit gracieusement tout ce qu’il commande gracieusement. Puisse-t-il nous rendre reconnaissants et nous faire souhaiter voir des étrangers amenés dans le peuple de Dieu.

LES PERSONNES DES DISCOURS

Les derniers versets de Colossiens sont une liste de personnes, où nous voyons une culture diversifiée et centrée sur Jésus. Ces personnes fournissent un exemple pratique de la vie parmi des chrétiens ordinaires.

Premièrement, nous pouvons voir le pouvoir de transformation de l’évangile sur des individus.
Nous y voyons Onésime (v. 9) transformé d’esclave fugitif en fils spirituel de Paul. Aux vv. 10-11 Paul mentionne Aristarque, Jean Marc et Juste, trois juifs réunis avec des croyants païens. L’Évangile traverse les murs de la division raciale et culturelle.
Jean Marc est aussi un exemple d’une personne défaillante transformée en un ministre utile qui a écrit un Évangile. Le pouvoir transformateur de l’Évangile a guéri une relation brisée.

Deuxièmement cette liste reflète également la vitalité spirituelle de l’église.
Tychique (vv. 7-8), chargé d’informer les colossiens ce que Paul n’a pas écrit et d’être le conciliateur entre Onésime et Philémon.
Luc (v. 14), qui avait abandonné sa carrière en médecine pour se consacrer à un ministère à plein temps pour l’amour du Seigneur Jésus-Christ.
Epaphras (v.12), distingué pour ses efforts intenses et constants dans la prière et son travail intense pour son église.
Aristarque est mentionné en tant que compagnon parfois de captivité, parfois de travail. Ce qui est mieux traduit par «mon compagnon de lutte». Le ministère est un dur labeur ; c’est une guerre gagnée avec l’aide de Dieu.
Demas (v. 14), qui plus tard va abandonner Paul, lorsque les conditions seront trop difficiles.

Les tous derniers mots sont des salutations aux églises de la région et un encouragement à Archippe et la bénédiction.

Qu’est-ce qui lie ces personnes si différentes ?

Ils étaient tous impliqués dans le même combat spirituel. C’est ce que le mot « communion chrétienne » signifie : des croyants engagés dans l’adoration et le service du Seigneur en servant leurs prochains alors qu’ils apportent l’évangile aux perdus pour l’amour de Jésus.