L’avènement du Christ

Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Evangile de Dieu. Cet Évangile, Dieu l’avait promis auparavant par ses prophètes dans les saintes Ecritures. Il concerne son Fils qui, en tant qu’homme, est né de la descendance de David” ( Romains 1.1–3).

L’avènement du Christ est le sujet principal de la Bible. Pendant la période de l’Avent de Noël, on se souvient des passages qui nous parlent : par exemple de Marie, sa mère, ou de Joseph, son père adoptif.
Le passage de Romains 1.1-3 n’est pas parmi les plus choisis pour cette saison, même s’il nous donne des informations précieuses pour comprendre la signification de l’avènement du Christ dans le plan de Dieu pour le salut.

L’évangile appartient à Dieu.

Tout d’abord, Paul mentionne «l’évangile de Dieu… il concerne son Fils» (vv. 1–3). L’expression évangile de Dieu est une phrase possessive nous montrant que l’Évangile, cette bonne nouvelle, appartient à Dieu, et non simplement parle de Dieu, de son amour et de sa miséricorde pour son peuple. C’est sa bonne nouvelle, et non un message inventé par quiconque. Comme Pierre nous rappelle : l’entrée de Jésus dans ce monde n’est pas une fable créée par l’homme, mais la vérité de Dieu révélée (2 Pierre 1.16).

L’évangile a été annoncé par Dieu.

Dieu a promis cet évangile « auparavant par ses prophètes dans les saintes Ecritures » ( Romains 1.2 ).
L’œuvre de Christ a été un nouvel acte de Dieu dans l’exécution de son plan, mais tout a été annoncé avant ; ainsi il ne s’agissait pas de quelque chose d’inattendu. Au long des siècles, depuis le Jardin d’Eden, Dieu a préparé son peuple pour la venue du Messie, notamment par le ministère des prophètes.
Christ est présent dans l’Ancien Testament : ce que l’on appelle le fil rouge de l’histoire du salut.

La guerre ne durera pas pour toujours.

La première prédiction du Messie se trouve au moment de la malédiction de Dieu sur le serpent peu après la chute d’Adam et Eve. Genèse 3.15 contient la promesse intrigante et énigmatique que le serpent blesserait le talon de la semence de la femme tandis que la semence de la femme blesserait la tête du serpent.
Ceci est souvent appelé le «premier évangile», car il contient le cœur de la promesse de l’évangile qui se déploie dans le reste de l’histoire de la rédemption. La guerre entre le serpent et l’humanité ne durera pas éternellement, que la « semence » de la femme et représentante du peuple de Dieu doit détruire le péché et Satan. Mais la « semence » de la femme n’échappera pas indemne, car elle souffrira le temps de vaincre l’ennemi.
Cette prophétie est accomplie en Christ, qui a dû mourir pour vaincre le diable et qui est ressuscité des morts pour prouver son triomphe et garantir notre justification ( Romains 1.4 ; Col 2.13-15).

Notre attente sera récompensée.

Mais l’Avent nous parle aussi du deuxième avènement du Christ, dont nous attendons l’accomplissement (Actes 1.11 ; 2 Tim 4.1). Regarder l’accomplissement de son premier avènement doit nous aider à tenir bon dans l’attente du deuxième ; car nous pouvons être découragés et même douter de son retour.
Le peuple de Dieu a dû attendre pendant des siècles pour voir son premier avènement. Le vieux Siméon est un bon exemple d’attente récompensée, sa foi a été confirmée (Luc 2.29-30).
Notre foi sera également confirmée lorsque notre Sauveur viendra dans sa gloire.