I- Contexte historique :
Troisième partie du livre (chap. 56-66). Se réfère à la période du retour d’exil. (Déportation de Juda à Babylone pendant cinquante ans)
En effet, Dieu a suscité le roi de Perse Cyrus, nouvel homme fort de la région, pour signer un décret autorisant les déportés à rentrer chez eux et à rebâtir le temple.
A leur arrivée : amère déception. Vie misérable et difficile : ville en ruine, pays accaparé par ceux qui étaient restés, peuple de fidèles réduit à presque rien, situation matérielle précaire, injustice sociale, pratiques idolâtres, formalisme religieux…
II- Un message d’espérance :
Alors le prophète leur délivre un message d’espérance avec une triple promesse :
la restauration de Jérusalem, la libération pour le peuple, la venue d’un Sauveur.
Cette promesse est scellée, Dieu s’est engagé : « l’Eternel l’a juré par sa droite et par son bras puissant » (v. 8).
Ce qui m’interpelle dans ce texte, c’est le rôle dévolu aux gardes qui se trouvent sur les murailles de la ville : rappeler sans cesse à Dieu sa promesse !
Pourquoi Dieu a-t-il besoin de ces gardes, de ces veilleurs, de ces fidèles ? Etrange qu’ils aient un rôle à jouer…
Dieu peut-il oublier ? A-t-il besoin des hommes pour savoir ce qu’Il doit faire ?
Je crois que, comme pour d’autres aspects de son œuvre (par ex. l’annonce de l’évangile), Dieu désire associer les hommes à son plan rédempteur. Pourquoi ?
C’est son Amour pour ses créatures qui est sa motivation profonde et Il aimerait que cet amour passionnel pour son peuple soit réciproque !
III- Un message pour nous, chrétiens de l’an de Grâce 2017, lors du 4è dimanche de l’Avent.
Réalisation de ces prophéties lors de la première venue de Jésus :
Ex. des 1ers versets du chap. 61, repris par Jésus lui-même dans Luc 4 ; 16-21, où il annonce que la prophétie est accomplie en sa personne.
Mais je crois que l’on peut célébrer sa 1ère venue tout en ayant les yeux tournés vers la promesse de son retour, annoncée par les anges en Actes 2 ; 9-11 :
« Après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient et une nuée le déroba à leurs yeux. Et comme ils avaient
les regards fixés vers le ciel pendant qu’il s’en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent et dirent :
Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, reviendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel. »
Je crois que nous sommes appelés à être des gardes, des veilleurs, des intercesseurs rappelant à Dieu sa promesse, non parce qu’Il pourrait l’oublier mais pour nous associer à son œuvre rédemptrice, pour exprimer l’aspiration de notre âme à vivre dans la présence
de notre Sauveur et Seigneur Jésus dans la nouvelle Jérusalem, dans laquelle Il nous a préparé une place, pour lui montrer notre amour et notre reconnaissance pour le merveilleux plan d’amour et de grâce qu’Il a conçu pour nous sortir de notre misère.
Jésus lui-même, lorsqu’Il s’est révélé à l’apôtre Jean, qui était sur l’île de Patmos, a conclu par ces mots :
Ap. 22 ; 16-17
« Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Eglises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin.
Et l’Esprit et l’épouse disent : viens. Et que celui qui entend dise : viens »
V. 20 « Celui qui atteste ces choses dit : oui, je viens bientôt. Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! »