Dimanche 28 juillet 2019

L’histoire du veau d’or dans Exode 32.1-6 est évoquée par Paul dans 1 Corinthiens 10. Il montre que nous avons quelque chose à apprendre de ces personnes de l’Ancien Testament, parce qu’elles sont comme nous. Ces gens se sont tournés vers le Christ à venir et nous nous tournons vers le Christ déjà venu.
Alors, qu’avons-nous à apprendre d’eux dans ce passage?

Le péché est désobéissance à la Parole de Dieu.

Israël a violé la Loi peu de temps après recevoir les Dix Commandements. Avec le veau d’or, ils se sont faits un autre ‘dieu’ avec une sculpture.
Ils ont profané le nom de Dieu et l’ont fort probablement adultéré.
Le mot traduit par «s’amuser» a un sens large, du simple sport au péché sexuel. Dans 1Co 10, Paul passe de cet épisode à la mise en garde contre l’immoralité sexuelle.

Le péché rejette le caractère de Dieu

Le veau d’or est une répudiation de Dieu en tant que Dieu : le péché enfreint non seulement la loi, il répudie le législateur.

Le péché supprime la vérité de Dieu

Le Nouveau Testament (N.T.) voit cet épisode comme une image quintessentielle du péché.
Dans sa prédication Etienne dit qu’ils « se sont réjouis de ce que leurs mains avaient fabriqué» (Act 7.41).  Nous sommes tellement investis dans les dieux de notre propre fabrication et nous les aimons en partie parce que nous pouvons prendre du recul et dire : c’est le résultat de mon travail.
Paul présente le verdict pour cela : «Se réclamant d’être sages, ils sont devenus des fous» (Romains 1.22-23).
C’est toujours notre tentation, tout comme c’était la leur, de vivre par la vue, et non par la foi. Le jeu de mots dans le texte («Lève-toi !» (v. 1), ils se sont levés (v. 6) et «Moïse, descends.» (v. 7)) suggère une explication à leur idolâtrie et à leur faux culte : ils pensaient pouvoir se lever et comprendre comment adorer à Dieu, alors que le véritable culte c’était d’attendre que le messager de Dieu vienne leur parler et leur donner ce qu’ils devaient entendre.

Le péché méprise les bénédictions de Dieu

Les Israélites auraient dû profiter des fruits de leur alliance avec Dieu ; mais ils tordent et profanent le repas qu’ils ont eu avec Dieu.
Avec ce geste, ils répètent le modèle que nous trouvons dans la Bible depuis Eden : Dieu établit l’alliance et l’être humain la brise (voir les cas d’Adam, Noé, Abraham et Sara). Comment pourraient-ils être si bêtes ?
Nous sommes censés regarder cette habitude de trahir l’alliance et dire : nous avons les mêmes péchés !

Le péché oublie la bonté de Dieu

Le Psaume 106 décrit la relation entre Dieu et Israël et mentionne un problème : Israël ne se souvenait pas de ce que Dieu avait fait !
C’est l’histoire d’Israël ; et c’est notre histoire. Comme Paul le dit dans 1 Corinthiens 10, nous sommes tentés de toutes ces manières. Comme eux, nous vivons entre le baptême et la terre promise.

Cette histoire est censée susciter quelques questions :

Que va-t-il devenir d’Israël ? et notre péché signifiera-t-il notre fin ?
Cette histoire se trouve dans la Bible pour que nous fuyions du péché et courrions fort vers Dieu. Nous connaissons la fin de l’histoire et nous sommes sur le point de la célébrer : aussi laid et odieux qu’a été le péché avec le veau d’or, il existe un Agneau encore plus fort.
Jésus Christ s’est offert en sacrifice pour les péchés une fois pour toutes.